Rétrospective - La soupe !
Retrospective (Part 1)
Les rétrospectives sont souvent considérées comme un outil agile important, car elles aident les équipes à réfléchir et à adapter leur façon de travailler ainsi qu'à s'améliorer et à générer plus de valeur pour leurs clients. Cependant, il arrive que des équipes trouvent cet exercice difficile.
Selon le manifeste Agile,
l'idée est qu'"à intervalles réguliers, l'équipe doit réfléchir à comment
être plus efficace, puis ajuster son comportement en conséquence". La
manière la plus courante de le faire est la rétrospective.
Mais lors de ces
rétrospectives, les équipes rencontrent des difficultés… telles que :
·
(…) les
équipes ne souhaitent pas remettre en question ce qu'elles voient comme des
prérequis organisationnels en dehors de leur contrôle
·
(…) les
équipes qui pensent qu'elles ont optimisé leur comportement et ne pensent pas
qu'elles doivent encore changer
·
Des équipes
qui ont quelques difficultés à imaginer quelque chose qu'elles aimeraient
essayer
·
Des
rétrospectives qui malheureusement reviennent à se plaindre de ce que les
autres équipes devraient faire, ou se plaindre sur des incidents isolés.
·
L'un des
pièges les plus courants se trouve même lorsque les équipes veulent absolument
faire des rétrospectives seulement pour en faire.
Le besoin de
rétrospective doit venir de l’intérieur : introspection… et surtout
l’équipe doit être suffisamment mature pour :
-
Autoriser
l’échec / les erreurs
-
Ne pas faire
de ‘finger pointing’
-
Communiquer
le plus possible
-
Et doit avoir
cette culture de l’amélioration continue.
L’échec est le meilleur
moyen de s’améliorer !
Donc pour ne pas faire de
vos rétrospectives des moments ennuyeux ou douloureux pour vos équipes, prenez
des actions réalisables à votre niveau, concentrez-vous sur ce que vous pouvez
changer !
Et surtout ressortez avec
des actions, on n’est pas simplement là pour lister le bien et le mal, mais
pour AGIR !
Retrospective - La soupe (Part 2)
Parfois, les équipes sont
bloquées au moment de «décider quoi faire» dans les rétrospectives. Les membres
de l'équipe peuvent commencer à pointer du doigt et à décrire des choses que
les «ils» omniprésents doivent faire, avant que l'équipe puisse avancer ou
apporter des améliorations.
Cela peut mener à un
syndrome « d'équipe victime », au syndrome du «nous sommes coincés»,
ou à des accusations "C'est de leur faute si nous en sommes là !"
Blâmer tue les
rétrospectives et la perception de la persécution bloque tout espoir de
mouvement en avant, donc le leader rétrospectif doit changer cette conversation,
et vite! Les membres de l'équipe peuvent aussi percevoir tellement de
possibilités d'amélioration qu'ils deviennent paralysés et ne peuvent pas
décider par où commencer à améliorer leur sort.
Voici un petit outil qui pourra vous aider à animer une rétro différente : cette technique peut aider les équipes à identifier les types d'actions que l'équipe peut entreprendre.
Voici un petit outil qui pourra vous aider à animer une rétro différente : cette technique peut aider les équipes à identifier les types d'actions que l'équipe peut entreprendre.
1.
Dessinez 3
grands cercles concentriques sur un tableau blanc ou sur un paper board, rendre le milieu aussi grand que possible et
laissez un espace assez large pour des post-it entre chaque cercle.
2.
Nommer vos cercles
comme suit :
·
Le 1er :
Contrôle de l’équipe
·
Le 2ème :
Influence de l’équipe
·
Et le 3ème,
la soupe
Le concept de la soupe
est un terme emprunté à David Schmalz, signifiant tous les éléments du climat
et de la culture organisationnelle, les politiques et procédures, et d'autres
facteurs systémiques dans les organisations qui sont si ancrées dans la façon
de faire les choses ici. L’équipe a peu d'espoir de les déplacer sans une aide
considérable et une volonté politique de la part de quelqu'un.
3.
Expliquer que
tout ce qui touche l'équipe appartient à l'une de ces catégories, et chaque
action est classée dans l'une des trois catégories suivantes:
·
Au milieu, l’équipe
a le contrôle pour pouvoir agir directement.
·
Dans l'cercle
suivant, elle a de l'influence, donc leur action serait une action persuasive,
influente ou une recommandation.
·
Dans le
dernier cercle, elle peut n'avoir aucun contrôle ou influence, mais elle peut
choisir des actions pour réagir collectivement quand elle se retrouve en train
de nager dans la soupe.
4.
Inviter par deux, à écrire les problèmes et les défis
auxquels l'équipe est confrontée sur des post-it. Quand ils ont fini, les binômes
viennent coller leurs post-it au tableau dans le cercle approprié.
5.
Dans une
prochaine étape, toute l'équipe prend un peu de recul pour examiner le tableau
complété et identifier les types de mesures qu'ils peuvent prendre pour chaque
note: directe, influente, réponse. Cette activité conduit naturellement à
planifier des actions spécifiques qui auront le plus grand impact bénéfique.
Dans les premières
rétrospectives, il est plus efficace lorsque l'équipe prend des mesures
directes pour éliminer les obstacles ou créer des améliorations sous son
contrôle.
Lorsque l'équipe a connu
du succès avec une action directe, il devient plus facile d'élaborer des plans
pour influencer les actions visant à éliminer les obstacles ou à choisir des
actions en réponse à des contraintes systémiques.
Cet exercice ( Circles of
Control & Influence) aide l'équipe à contourner le «quelqu'un devrait», «si
seulement ils faisaient…», … conversations (qui généralement ne mènent
nulle part), et montre aux membres de l'équipe qu'ils ont plus de possibilités
d'action s'ils agissent en équipe.
Alors prêt à
essayer ! Utiliser même le framework en ligne !
(This technique was adapted from Stephen
Covey’s book Seven Habits of Highly Effective People, also described by
Jim Bullock as CircleofInfluenceAndConcern
)


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